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Le chemin de Casaluz

Casaluz

 

 

Le Chemin de Casaluz 
Quand il faut tout quitter pour enfin se trouver... « Le chemin de Casaluz », c’est l’itinéraire émouvant d’un peintre qui ne trouve sa route qu’à la lumière de l’amour.
Un roman sur le mystère de l’acte créatif mais aussi un grand hommage à la Camargue sauvage.
Extraits : (...) Il pouvait sans effort s’imaginer accoster une terre inconnue ; aucun signe ne permettait d’identifier le lieu. Une rangée de dunes irrégulières avec leur crête herbeuse donnait l’illusion de chameaux au repos… lui se préparait pour une longue et pénible traversée des sables de l’oubli à la recherche du précieux sel qui lui manquait pour reprendre goût à la vie.

Il, c’était lui et tout le reste était à inventer (...)
 (...) — Je mettrai juste  « Portrait de femme », le reste je le garde pour moi  et il la regardait… 
Elle n’insista pas, une sorte de silence s’installait, un silence d’une richesse infinie plein de velours et d’attente dans les yeux et sur la peau, avec cette délicieuse et étrange douleur au creux du ventre… Il pouvait rester à la regarder comme cela longtemps, un pied au bord du gouffre ; il savait confusément que cet instant resterait brûlant dans sa chair et son âme, alors il ne bougeait pas...

"Le Chemin de Casaluz"
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Commentaires

  • Louis DELORME
    Chère Jeanne,
    Je viens de terminer la lecture du Chemin de Casaluz. J'en suis encore tout ébloui. C'est la lumière que diffusent votre texte, vos héros. Vous avez réussi le tour de force, rare, d'écrire un roman où tout se passe bien. On est dans le meilleur des mondes et ça nous change de tout ce qu'on peut lire ( je pense à mes propres textes ). A tel point qu'il y a du suspense dans votre livre. On ne peut pas croire que tout va se poursuivre dans le bonheur et on est d'autant plus enchanté, d'autant plus poussé vers la suite. Votre volonté de raconter le cheminement d'un être qui est assez mal dans sa peau au départ, atteint son paroxysme avec le mot "passage" qui est bien sûr le titre que votre peintre donne à ses toiles mais qui nous fait prendre aussi conscience de ce que la vie n'est qu'une suite successive de passages, plus ou moins difficiles. Quand on a compris cela on a tout compris. On est dans cette philosophie populaire, celle du bon sens, celle que j'aime parce qu'elle ne se prend pas la tête et ne se gargarise pas de mots abscons.
    C'est Balzac qui parlait du difficile problème littéraire qui consiste à créer des personnages vertueux. Il y est parvenu au moins deux fois, avec Le Lys dans la vallée et le Médecin de campagne qui sont ses deux livres que j'ai préférés. Madame de La Fayette aussi avait réussi avec sa Princesse de Clèves. La peinture se prête tout à fait à la recherche de soi qui reste l'objet essentiel de votre quête. Vous en parlez tellement bien qu'on croit voir les toiles peintes par Claude, surtout lorsqu'on a connu les lumières particulières de la Camargue qui est celle des reflets sur l'eau présente un peu partout, comme dans toutes les terres marécageuses, que ce soit le Marais poitevin ou la baie de Somme, la Mangrove en Guadeloupe. Claude ne peint pas pour faire des toiles mais pour se peindre lui-même dans la mesure où il trouve ce qu'il a longtemps recherché, où il se trouve. Vous avez bien raison d'opposer l'art au commerce. Il y aurait beaucoup à s'interroger là-dessus.
    Vous nous faites aussi revivre la région de Sorrente et j'ai eu le sentiment de refaire un voyage, effectué il y a pas mal d'années : notre hôtel surplombait la mer et on accédait à la plage par un ascenseur ; j'ai revu aussi les boutiques avec leur profusion de pâtes, de fruits et de légumes, avec leurs alignements de piments enfilés sur de la ficelle pour les faire sécher.
    Mais c'est encore cette philosophie du quotidien qui demeure la plus prégnante dans votre livre, notamment lorsque vous dites : "le bonheur c'était aussi ça... frôler le manque et se régaler de peu."
    Merci ! mille merci ! je vous embrasse, très chère Jeanne.
  • Michel LAGRANGE
    • 2. Michel LAGRANGE Le 07/03/2017
    J'ai pris le temps de lire Le chemin de Casaluz. Je suis donc parti en voyage, selon le destin d'un homme en marche. Entre réel et légendaire...J'ai retrouvé bien sûr le charme de l'auteur, entre légende et vérité, entre marche et démarche, entre rêve et vie réelle. L'auteur, en filigrane, en sa Maison de Lumière intérieure...Quel amour du paysage, et quels échos de peinture comme acte amoureux, comme rédemption et dépassement!!... De la peinture au fil des phrases ! J'ai l'embarras du choix, tel ce beau ''sfumato voilé de gris mauve''... impressionnisme et sensualité, synesthésie et panthéisme...  
    On est en communion, cosmique !! Bravo !!
    (lettre adressée à Jeanne le 3 juin 2015)
    Michel Lagrange
    lagrange.michel@orange.fr      

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